je sais, j'avais dit que non.
j'avais dit que je n'avais pas le temps, que je m'embrouillerai, que je m'emmêlerai....
mais on m'a fait changer d'avis et je teste donc pour un temps...
une page Facebook pour les Petites Madeleines!
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
je sais, j'avais dit que non.
j'avais dit que je n'avais pas le temps, que je m'embrouillerai, que je m'emmêlerai....
mais on m'a fait changer d'avis et je teste donc pour un temps...
une page Facebook pour les Petites Madeleines!
©Le livre de poche jeunesse janv.2013 / Caragh O'Brien
Dystopie post-apocalyptique, saga aux couleurs de la liberté, des liens familiaux et du courage
Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code.
Je n'ai entamé cette saga qu'à sa sortie en poche. Je suis assez friande de ces univers dystopiques dans lesquels des héros idéalistes, rebelles et courageux (tant qu'à faire) se battent pour de grands idéaux. De la SF épique aux accents romantiques, un mélange souvent réussi.
Ici décor et intrigue sont efficaces: un désert écrasé de soleil dans lequel a été bâtie une forteresse. Il y a les privilégiés qui vivent dedans, et ceux qui les servent, de l'autre côté des remparts. Dans cet univers brûlant, c'est la tradition de fournir à ceux de l'Enclave des bébés nés à l'extérieur, et personne ne se pose la question de savoir pourquoi. Pas de temps pour penser quand on doit survivre, surveillés en permanence.
Gaia vit humblement mais entourée de l'affection des siens. Quand ses parents disparaissent mystérieusement, ne laissant derrière eux que ce fameux ruban codé, la jeune fille n'aura d'autre choix que d'ouvrir les yeux, de chercher à savoir, de pénétrer à l'intérieur de la forteresse pour y trouver des réponses. Que sont devenus ses parents et ces bébés donnés à l'Enclave? Pourquoi les taches de naissance laissés par sa mère sur les nouveaux-nés intéressent-elles certaines personnes? Réflexion éthique, questionnements scientifiques, rebondissements et romance font bon ménage dans ce premier tome.
En cliquant sur la première illustration, suivez l'histoire de la création des couvertures de cette saga, puis jetez un oeil sur d'autres versions étrangères, dont Galleane parle très bien sur son blog:
Le site de Caragh O'Brien , à visiter
La trilogie est d'abord parue chez Mango.
©Syros mars 2013, Jérôme Leroy
Transposition de la tragédie d'Utoya en Norvège, ou le récit bouleversant d'une jeune rescapée..
"Dans un pays de Scandinavie qui ressemble presque trait pour trait à la Norvège, la jeune Clara Pitiksen est en convalescence depuis huit mois à la clinique de la Reine-Astrid, retirée tout au fond d’elle-même, de ce qu’il reste d’elle-même. Dans une longue lettre adressée à Émilie, sa correspondante française, elle raconte et se raconte par petites touches, avec une infinie pudeur, donnant à entrevoir comment l’horreur absolue a pu naître en Norlande, ce pays de contes de fées..."
Jérôme Leroy est un ancien prof, romancier, et surtout chroniqueur-causeur engagé. Il a choisi ici d'évoquer le drame de juillet 2011 sur l'île d'Utoya en le transposant dans un pays scandinave imaginaire et en inventant des personnages, tout en conservant une majorité d'éléments réels (histoire et politique similaire à celle de la Norvège,etc...)
En donnant à Clara la parole dans une lettre, en lui attribuant un engagement politique et une ancienne histoire avec le tueur, l'auteur tisse une intrigue particulière: on apprend qu'elle a échappé à un attentat, qu'elle était proche d'autres victimes, on veut comprendre ce qui s'est passé, connaître le déroulement de l'événement, savoir comment le tueur s'est servi d'elle, ce qu'il est advenu de sa famille et de ses amis... Clara est d'abord enfermée dans son traumatisme, et va révéler ses souvenirs au compte-gouttes, instaurant un suspens certain, jusqu'à un récit-reportage criant de vérité. Se dessinent comme dans un roman noir l'ambiance, l'engrenage et l'horreur d'un acte qui a réellement ébranlé la communauté internationale.
Ce roman prenant au format très court fait réfléchir à la liberté individuelle, à la responsabilité collective, aux sentiments patriotiques et aux extrêmes dangereux... Le récit est effrayant de vérité, éclairé par un épilogue développant les faits réels qui ont inspiré l'histoire. Pour les plus grands des ados et les adultes.
©Eclipse 2010, Oliver Peru
Roman envoûtant de fantasy sombre, entre policier et fantastique
" Les druides règnent sur une forêt primordiale et sacrée sise au coeur du monde. Détenteurs d'une sagesse millénaire, ils sont les gardiens du Pacte Ancien, dont le respect garantit la paix entre les peuples. Mais un crime de sang d'une violence inouïe met en péril le fragile échiquier politique des royaumes du Nord. Le druide Obrigan, aidé de ses deux apprentis, ne dispose que de vingt et un jours, pas un de plus, pour élucider les circonstances du drame, faute de quoi une guerre totale éclatera. Et tandis que le compte à rebours tourne, chaque lune apporte son lot de nouveaux cadavres, l'entraînant toujours plus loin dans l'horreur..."
Ce roman a fait le buzz sur la toile et dans les magazines à sa sortie (et évidemment j'étais passée à côté).
Mon club de lecture L'île aux livres a eu l'excellente idée de le proposer pour le mois de février et j'avoue que ça a été pour moi un gros coup de coeur.
Je ne vous propose pas de résumé perso, parce que l'intrigue est dense, les fils nombreux à démêler, et les personnages très riches. On y serait encore dans trois pages. Je vous dirais quand même que les 21 chapitres (comme les 21 jours donnés à Obrigan pour résoudre l'enquête) passent à une vitesse folle et que la taille du livre ne doit pas décourager.
J'AI AIME: le format "one-shot" d'une histoire qui a une fin, assez rare dans ce genre fantasy. l'ambiance mystique d'un univers complexe dont on découvre la hiérarchie, l'histoire et la géographie, les codes, les sombres secrets et surtout l'ordre druidique si passionnant... le personnage d'Obrigan, qui me fait furieusement penser à un certain "Obi Wan", dans son attitude solitaire mais altruiste et dévouée, son attachement à ses apprentis, ses ressources intellectuelles, sa grande intelligence et sa malice.
J'AI MOINS AIME: l'abandon très frustrant de certains personnages auxquels on s'attache et dont on n'a plus de nouvelles ensuite jusqu'au dénouement (mais où es tu, Tobias? et surtout toi, Kesher?), les effets de flashback pour des révélations qui sont parfois déséquilibrées (tout d'un coup, mille infos surgissent en deux pages).
C'est en tout cas un superbe récit au rythme soutenu et à l'intensité forte, qui met en scène des héros à la psychologie finement travaillée.
Olivier Peru a laissé tomber un -i de son prénom au passage pour signer ce (gros) roman.
Les éditions J'ai Lu le rééditent en 2012
Une interview de l'auteur sur d'autres oeuvres et projets sur Krinein: