©Gallimard jeunesse mai 2013, Leonardo Patrigniani
Quand l'amour réunit les univers parallèles, nouvelle saga extraordinaire.
"Alex vit en italie, Jenny en Australie. Ils ne se sont jamais vus pourtant ils se connaissent depuis toujours, unis par un lien télépathique très fort. Le jour où ils cherchent à se rencontrer, ils découvrent qu'il existe une infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de ces multiples dimensions. Parviendront-ils à se rejoindre tandis que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre? Existe-t-il un monde où vivre leur amour ?"
Premier tome d'une trilogie dont la magnifique couverture a attiré déjà bien des regards, Multiversum s'annonce comme une saga romantico-fantastique à succès. Dans la lettre de Léonardo Patrignani qui accompagne son ouvrage, on peut lire "Comment puis-je être sûr que ce que je vis ici dans mon environnement est le cours des événements possibles?", c'est là le point de départ de tout son univers, ou plutôt son multivers, et c'est génial. Il construit alors une histoire de vies alternatives, mêlant une histoire d'amour à des réflexions sur le destin, les rêves, la mémoire, les liens entre personnes, l'évolution de la terre... L'histoire se met en place progressivement, et le lecteur comprend ce qui se passe au même rythme que les héros; autant dire qu'au début on nage dans le flou, puis que les éclaircies surviennent les unes après les autres, comme autant de révélations qui coupent le souffle.
J'AI MOINS AIME: quelques facilités et raccourcis (les héros ne cessent de voyager comme des lettres à la Poste sans souci aucun, la vraisemblance n'est pas une priorité), une légère difficulté à reconnaitre de quelle dimension on parle (forcément, c'est le risque vu l'intrigue), une sensation de "prêt à adapter au ciné", une fin qui laisse le lecteur impatient (c'est le jeu ma pauvre Lucette, va falloir patienter jusqu'à la suite)
J'AI AIME: les rebondissements inattendus et les tournures dramatiques, les questionnements qu'on se pose sur le destin (on repense à Matrix, à Inception et à l'effet papillon), la dimension universelle de l'intrigue, des personnages secondaires attachants (un certain Marco devient le meilleur ami qu'on voudrait tous avoir), un fil conducteur haletant, solide et passionnant à souhait!
Le second tome aura pour nom MEMORIA. Je serai de ceux qui l'attendent.
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