En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
"Un premier roman sur le premier amour, unanimement salué par la critique suédoise. Betty et Morris, Morris et Betty. Deux adolescents, semblables à tant d’autres, héros banals et pourtant forcément singuliers de ce roman qui narre une première histoire d’amour, la leur. Ses débuts, ses hauts, ses bas, jusqu'à la fin inéluctable." (résumé éditeur, ça donnait envie..)
Bon, j'avoue, le titre (beaucoup) et la couverture (un peu) ont eu raison de moi. J'avais lu un billet chez Noukette qui évoquait un OVNI intéressant dans lequel tout le monde pouvait se reconnaître, j'ai donc sauté le pas.
Vous connaissez cette déception que l'on a parfois à sentir un thé dans la boîte, parfumé et délicieux, qui n'a finalement qu'un goût insipide et frustrant? Et bien cette sensation a été la même à la lecture de ce roman. Enfin, "roman" ne convient pas vraiment, plutôt "scénario" ou "suite de moments ou de sentiments". Certes les émotions sont assez bien décrites, la fusion et l'insouciance des premières amours est touchante, mais je n'en ai pas eu pour mon compte. En plus, savoir dès le début que la relation des héros était vouée à l'échec, ça aurait pû être rendu intéressant par une écriture originale, mais ça a fait flop là aussi.
Minimaliste, plat et en kit donc, c'est peut être normal d'un texte qui vient d'un pays nordique? ;)
"Quand sait-on que c'est fini? Peut être quand on se sent plus amoureux de ses souvenirs que de la personne qu'on a devant soi"
Retrouver une mère, échapper à des tueurs, découvrir le Grand Nord ..et faire un voeu en pliant des grues
"Le jour de ses 18 ans, Alan n’a qu’un seul souhait : rencontrer celle qu’il n’a jamais vue, dont il ne sait rien, pas même le nom : sa mère.
Un vœu qui va faire basculer sa vie.
Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle et solitaire qui ne semble pas disposée à jouer les mamans, il lui faudra devenir un autre.
Lui qui n’a jamais voyagé va parcourir l’Europe de Londres jusqu’à Sofia, en passant par Prague et le grand Nord. Lui qui a toujours obéi va maintenant transgresser les règles… Lui que son père a toujours protégé apprendra à n’avoir peur de rien… Sauf de perdre celle qu’il a eu tant de mal à retrouver."
Sa couverture rouge sang, la touche énigmatique d'une grue en origami et des lettres griffées, ce roman a su attiser ma curiosité, d'autant plus que ceux qui l'avaient lu en étaient tous sortis convaincus. Maintenant que la dernière page est tournée, je les comprends!
Ce roman où alternent les points de vue d'Alan et de sa mère est un récit haletant. Les chapitres mêlent les actions précipitées et violentes aux chapitres d'émotions et de découverte familiale. Thriller et roman initiatique, passages à la James Bond et questionnements psychologiques sur le fait d'être mère, le coktail détonant est pourtant réussi. Comme elle est atypique et attachante à la fois, cette famille!! Les personnages sont de vraies personnalités fortes que l'on découvre au fil du récit. Comme souvent chez Mikaël Ollivier, la figure du père est plus stable que celle de la mère, absente, fuyante mais terriblement touchante. La finesse de l'écriture intimiste pointe de nombreux sentiments forts et pudiques, et permet même de petites touches d'ironie. A cela s'ajoute une grande intensité et une urgence qui font que la lecture est fluide et rapide comme un torrent.
On traverse de très beaux paysages, on échappe de peu à la mort, on (re)découvre cette légende qui fait que mille grues en origami font se réaliser un voeu, on a envie de partir s'isoler dans une hytta perdue en Norvège pour se redécouvrir, on comprend que les histoires d'amour sont parfois très singulières, on est emportés! Décidément et encore une fois, il est fort, ce Mikaël Ollivier!
"Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie. Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait. Je ne voulais plus. Plus jamais sans elle."
Un roman feuilleton savoureux, ou la vie trépidante des habitants d'un immeuble d'Edimbourg...
"Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d'Edimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d'humour so british ! "
En préparant mes lectures de vacances, j'avais noté ce roman souvent cité sur les blogs, la plupart du temps encensé. Un auteur dont les séries connaissent un grand succès populaire, c'est déjà un bon point. Un roman-chorale surfant sur la vague des "feel good" et qui se trame dans la capitale écossaise que j'ai eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises, ça m'intriguait. Un exercice de style roman-feuilleton comme l'avaient été les chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin (pas de hasard, les deux auteurs se sont croisés), ça achevait de me convaincre. J'ai donc lu ce premier tome (sur une plage belge, détail sans grande importance mais qui a participé à l'ambiance détendue).
Roman-feuilleton oblige donc, les chapitres très courts amènent toujours des éléments nouveaux, et on ne compte pas de temps mort dans les pages! Les personnages aux fortes personnalités se croisent et interagissent dans un tourbillon de rebondissements tout simples ou carrément rocambolesques. Un mélange s'opère de tendre cohabitation, de chroniques urbaines et de piquantes révélations, humour british en prime. Du beau gosse égocentrique à la mère excessivement ambitieuse, en passant par l'ethnologue bienveillante au courant de tous les ragots, et le fils à papa oisif, entre autres, la galerie de caractères est un festin!! Certains vous feront dresser le poil, d'autres vous toucheront, vous suivrez en tout cas les péripéties de chacun avec un plaisir certain. Dans les escaliers de l'immeuble, sur le divan d'un psy, dans une galerie d'art, dans les tunnels de la ville ou dans un bar-ancienne librairie, les lieux sont aussi savoureux que ceux qui les arpentent!
Pour savoir si ce tableau découvert a de la valeur, si le jeune Bertie aime vraiment jouer du saxo, si Pat va s'habituer à cette colocation avec un homme trop beau pour être honnête, si Cyril le chien a bien une dent en or...il faut aller sonner au 44, Scotland Street!
Des chroniques urbaines hautement sympathiques, légères, détonantes et fortement addictives! Parce qu'évidemment si on veut suivre encore nos personnages favoris, il y a le tome 2, puis le 3, puis... Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer même si certains événements sont prévisibles, je ne me suis pas emmêlée les pinceaux entre les personnages (ce qui peut facilement m'arriver avec ce genre de livre). Alors comme je suis très frustrée de lâcher le 44, Scotland street en refermant ce tome, je cherche vite la suite, of course!
qui chante l'amour et donne envie de danser sous les gouttes..
Il pleut. Extérieur jour. Ambiance rétro et décor suranné ravissant. Deux personnages se partagent les pages. A gauche, Monsieur Gaston râle, peste contre le temps humide et ses désagréments. A droite, Mademoiselle Rosalie virevolte sous l'ondée, joue avec les flaques et trouve de la beauté dans le vent. Inévitablement, la rencontre se fait, l'amour se joue des intempéries et réchauffe les coeurs aux goûts si différents...
"Cet ouvrage parle de la pluie et de rencontre sous forme de pièce de théâtre. Les deux personnages interprètent des registres contradictoires où se mêlent poésie et humour. Monsieur Gaston a horreur de la pluie. Mademoiselle Rosalie aime plus que tout les flaques et les ondées. Leurs chemins vont se croiser sous le parapluie et leurs dialogues s’entremêlent et donnent naissance à une jolie rencontre poétique et humoristique."
J'ai adoré cet album. D'abord parce que je connais l'illustratrice et que j'adore son univers. Particulièrement cette palette de couleurs douces, ses motifs élégants et ces persos au crayon, dont mon préféré était sa collection "Zoé Ducasse". (après ses créations pour "Petites Madeleines", bien entendu ;) ). Mais j'ai aussi découvert dans cet album un doux rythme de comptine , un charme un peu rétro si séduisant, des textes qui chantent et des détails soignés (des clins d'oeil à ses proches et ses créations dans les cadres sur les murs intérieurs de Mademoiselle Rosalie!).
On feuillette cet album au son de "I'm singin in the rain", of course!
Lilly Seewald, c'est la géniale créatrice de ma bannière, c'est une artiste lilloise à connaître, c'est un énorme sourire et plein de poésie au bout des doigts. Pour la découvrir, allez faire un tour sur son site et son blog.
Sa complice Nancy Guilbert est une passionnée des mots qui fait de très beaux textes, son site est à visiter. Leur collaboration offre de magnifiques albums, et j'espère que d'autres alongeront la liste!
Les éditions Les P'tits Bérets comptent bien des madeleines à découvrir, allez feuileter leur catalogue pour le plaisir!!