© Soleil 2011

Collection Soleil US comics, d'après un jeu vidéo...

ça n'a pas tilté pour moi...

"Dans un monde fantastique dévasté, l’ordre est maintenu grâce à une Super Course annuelle : la traditionnelle compétition de Glidewing, où le gagnant de cinq courses consécutives choisit le chef du le Grand Conseil tribal. L’infâme roi des Pirates a déjà gagné quatre victoires, il pourrait bien détruire l’ordre fragile que les tribus de Neo Terra avaient réussi à préserver jusque-là. Avec l’aide de ses amis, le jeune et insouciant pilote de Glidewing Billy Boom Boom va tout faire pour arrêter le roi des Pirates, avant qu’il ne lâche des forces maléfiques qui changeraient le monde tel qu’ils le connaissent. "

Pas vraiment convaincue par le graphisme, pas très sensible aux caractères des personnages qui m'ont vite exaspérée  à coup de clichés, pas surprise par la tournure de l'intrigue..bref, cette aventure fantastique qui se revendique comme un mix de comics et de mangas n'a pas su m'émouvoir.

Je suis certainement trop éloignée de la cible, parce que mon petit doigt me dit qu'une communauté de fans du jeu (sur DS et WII) n'attendent que ça de pouvoir retrouver leurs héros sur papier glacé...

Une série prévue en deux tomes, je passerai mon chemin...

© Gallimard 2011

"Si demain je ne viens pas à lui, il viendra me chercher avec sa voix ensorcelante...Il m'entraînera sous terre avec lui!"

Quelle terrible histoire que celle inventée par Gaston Leroux! Une intrigue envoûtante et fantastique, entre les ors de la scène et les ténèbres des souterrains... nombreux sont ceux qui reprennent cette riche trame, comme Christophe Gaultier dans ce premier tome tout juste paru chez Gallimard dans la collection "Fétiche".

© Christophe Gaultier (d'après son blog)

C'est une coïncidence troublante d'avoir fait un billet sur la version album de chez Usborne il y a peu de temps! Autant cette version-là était magnifique et adaptée au jeune public, autant ici la première partie de l'interprétation de Christophe Gaultier est sombrement fascinante...j'ai mis quelques vignettes à m'adapter au style graphique, mais j'avoue que la trame est tellement captivante que je n'ai pu reprendre mon souffle qu'en tournant la dernière page -et encore, il va me falloir attendre le tome suivant pour respirer à nouveau librement sous les lustres flamboyants de l'Opéra Garnier de 1869-  et quelle première de couverture sompteuse!!

© Gallimard 2011

En documentaires jeunesse, il y a les valeurs sûres, les "Yeux de la découverte" sont de ces collections-là.

De celles que les professionnels-passeurs de livres cochent presque les yeux fermés. Mais la collection ne se repose pas sur ses lauriers de mise en page et d'iconographie innovantes, elle se renouvelle, elle suit le mouvement et propose des images toujours mieux choisies, des liens internet, un site dédié, bref...elle sait garder ses lecteurs et en attirer d'autres.

J'avais déjà beaucoup de jeunes fans de l'encyclopédie OH!, et j'avoue y avoir moi-même passé de longs moment de papillonnage. Plusieurs collègues avaient profité des belles planches, certains s'en étaient même servis pour les cours. Alors quand on m'a avertie de la sortie du nouveau "Oh! le corps humain", j'ai rapidement montré mon intérêt, et je ne le regrette pas. On retrouve certains clins d'oeil à la première encyclo (ah, la représentation en tricot de l'ADN ou du cerveau vaut le détour!), on en découvre surtout bien d'autres, réparties en 3 chapitres intelligemment découpés: les structures du corps, le corps en action et les fonctions vitales.  Mais on s'intéresse aussi à des sujets bien originaux comme les prothèses et implants, le langage du corps, l'hérédité ou encore l'équilibre (la liste est très longue..). Et toujours des images et des représentations parlantes et efficaces.

Sur la première de couv' on peut lire "des milliers d'informations étonnantes sur le corps humain", je confirme! Vous ne regarderez plus jamais votre corps de la même façon après avoir lu ce documentaire accessible, riche et visuellement très réussi!

L'avis tout aussi positif d'Audouchoc

© Gallimard jeunesse 2011, par Jean-Philippe Arrou-Vignod

Comment se débrouiller dans un internat quand on a 14 ans? Pourquoi doit-on craindre que nos rêves envahissent le réel? Les hiboux peuvent-ils être apprivoisés? Mais qu'est-ce-que c'est que cette fumée verte?....

Jean-Philippe (allez, je suis familière ce matin), comment fais-tu pour toujours me donner envie de retrouver l'internat, de sortir des dortoirs la nuit, de partager des frissons d'aventures avec mes compagnons d'infortune ou ma famille loufoque, de combattre l'injustice, d'emprunter les détours de mon imaginaire, de déguster de l'humour à toutes les sauces,...d'embarquer dans des pages au rythme aussi enivrant qu'incontrôlable?

Cette fois-ci, c'est une histoire fantastique grand format que tu nous offres, qui saurait transformer le plus timide d'entre nous en audacieux héros. J'ai retrouvé des détails rétros toujours charmants, des anti-héros qui se subliment et laissent un peu de leur énergie au lecteur au passage, du réel qui flirte avec le fantastique juste assez pour émoustiller notre imagination, et des élans de noirceur contrés par des amitiés lumineuses. Tout ces points qui signent ta patte d'écrivain  ouvert, curieux et formidablement proche des désirs d'aventure des lecteurs de tous âges.

"Un étrange pensionnat.
Des élèves qui disparaissent.
De terrifiantes créatures surgies du brouillard.
1 341 heures de colle...

Voilà Magnus Million, 14 ans, confronté au plus sombre des complots : le monde des rêves menace d'envahir son pays, la Sillyrie, et c'est lui qui a été choisi pour l'en empêcher. Pourquoi ? Nul ne le sait, sinon peut-être la minuscule et renversante Mimsy Pocket, son garde du corps... Mais ce qu'ils vont découvrir ensemble dépasse de loin tout ce qu'ils ont pu imaginer. Peut-on triompher de ses pires cauchemars?" 

MAGNUS MILLION, de Jean-Philippe Arrou-Vignod... par GallimardJeunesse

Et sur le blog On lit plus fort, une interview de Monsieur Vignod, qui vaut le détour!!

"«Inutile de chercher sur la carte le grand-duché de Sillyrie, il n'existe pas. Vous y reconnaîtrez un peu de la Syldavie de Tintin, comme vous retrouverez sans doute, dans les orphelins du sinistre pensionnat de Friecke, quelque chose des "Disparus de Saint-Agil" ou des enfants perdus de Dickens»
Jean-Philippe Arrou-Vignod"