© Gallimard jeunesse 2010, L'homme qui plantait des arbres, "album Gallimard jeunesse" + CD "écoutez lire"

Un album avec deux pages pop-up aux couleurs de Manosque, un objet magnifique pour les amoureux de la prose de Giono. Un délice quand on le feuillette au son du CD audio!!

Pour une commande du Reader's Digest, Giono avait imaginé avoir rencontré au cours de ses promenades un berger singulier, généreux, modeste et fier: Elzéard Bouffier, qui s'était donné pour mission de reboiser son coin de Haute-Provence.. de cette histoire fictive est né un court récit parfumé comme la lande, plein d'humanité.  

Soyons honnêtes, cet album sera certainement davantage apprécié des adultes prescripteurs de lecture que des jeunes enfants. Ces derniers sauront jouer avec les pages pop-up, mais peut être pas se plonger seuls dans ce récit plutôt contemplatif, qui transporte à la lumière du sud et donne envie à chacun de semer des graines. Ou plutôt: je pense que la longueur, la tonalité et l'imaginaire du texte invite indéniablement à une lecture accompagnée pour les plus jeunes..ou à une écoute de la version audio (pour tous)!

J'ai une affection particulière pour Giono, transmise par un professeur au grand talent, spécialiste du génie provençal. J'avais croisé cet album dans les rayonnages des librairies, mais je suis vraiment heureuse d'avoir pu le feuilleter au son du CD audio! Je suis une fan de la collection "écoutez lire", que je considère comme une porte magnifique vers des textes à savourer par les oreilles, et celui-là en fait indéniablement partie, quand il est porté par la voix chaude de  Jacques Bonnafé

Cliquez sur le cd pour écouter un extrait:

© Seuil jeunesse

C'est la rencontre de deux chouettes bonshommes. C'est un auteur que je lis avec plaisir. C'est un illustrateur que j'apprécie, parce qu'il a toujours un mot gentil, même quand il est débordé sur les salons, parce qu'il a su embarquer mes zélèves au pays de l'imaginaire lors de sa visite, parce qu'il pense à moi quand il crée de nouvelles petites perles, ou des grandes d'ailleurs, parce que ce dernier album, il est aussi géant que les pieds de son héros!!

Et de nous retrouver dans le joyeux monde des dragons, à suivre la drôle de vie de Charles, qui adore la poésie, qui traîne derrière lui ses immenses ailes dont il ne sait pas se servir, qui se sent bien seul finalement, malgré l'amour de ses parents... c'est doux et pétillant à la fois, les couleurs sont comme toujours magnifiques, l'histoire belle et tendre, bref..GROS COUP DE COEUR (et pas seulement parce que je connais le môssieur, promis!!).

J'adore me perdre dans les pages pleines de début et de fin d'album, mosaïques de dragons aux détails si nombreux, aux allures si magiques..

pour la plaisir, une image trouvée chez les lectures de marie:

Opération Masse critique de Babelio, ou comment découvrir une chouette BD !!

"Pour Barbaroxe et ses compagnons de guilde, le dimanche est l'occasion de tuer des monstres et de revenir les bras chargés de trésors. Malheureusement pour ces aventuriers à la petite semaine, ce dimanche pluvieux apportera son lot de déconvenues."

la petite vidéo qui va bien, juste pour le plaisir et l'autodérision :

Une belle idée de départ, des traits graphiques variés et des persos bien trouvés; délirants et proches des avatars qu'on peut vraiment croiser sur les MMORPG, avec leurs lexiques, leurs réflexes, leurs caractères mélangés. Des membres disparates d'une guilde unie pour le meilleur et pour le rire dans une quête épique à travers un décor fantasy loufoque...

Les fans apprécieront sans aucun doute cette joyeuse aventure qui ravive avec un humour efficace la flamme du joueur! J'ai été emballée, et je me verrais bien reprendre le chemin des donjons un de ces dimanches...

Voir là pour le site de la série

On note que l'édition est communautaire, et que la BD est accessible en ligne, puis éditée si sélectionnée comme l'a été celle-ci.

Les aventuriers du dimanche tome 1

Critiques et infos sur Babelio.com

..cette belle vidéo pour commencer la semaine en rêvant des dessins de Benjamin Lacombe: