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BD/roman graphique - Page 78

  • La cité de l'Arche, par Boiscommun

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    "Le jour est proche où le passeur nous ramènera à la lumière"..
    Une bande dessinée de science-fiction, un coup de coeur!!
    ***
    " Les murs ont été construits depuis tellement longtemps... Il y a bien des générations que la notion d’extérieur a été perdue pour les habitants de la Ville Lumière. La vie y est devenue sombre et oppressante. Mais un espoir subsiste…

    Il y a bien longtemps, une rumeur est née. Depuis, elle grandit chaque jour un peu plus. Elle dit qu’un homme, le passeur, trouvera la voie qui mène à la porte de lumière, et qu’il guidera les habitants de la ville jusqu’à cette Cité où les hommes et les femmes vivront ensemble en harmonie. Aujourd’hui cette rumeur n’en est plus une, elle est devenue une légende. Celle de la Cité de l’Arche..."

    Le concept est classique en anticipation: une ville en autarcie, des règles de vie très strictes, une prophétie, des résistants qui s'organisent, un pouvoir aux mains d'individus sombres qui élaborent en secret un mystérieux androïde.. le tout offre un scénario alléchant servi par des dessins géniaux (coup de coeur pour les décors!!).

    Je ne connaissais pas du tout cet auteur, mais j'ai été attirée par cette BD dès sa sortie en avril. Après avoir lu quelques critiques discrètes, je me suis fait ce plaisir lors de la mémorable journée des blogueurs sur Lille et je suis ravie de ce cadeau à moi-même!!!

     Un tome par an jusqu'en 2013, je m'abonne!

    Envie d'en savoir plus sur l'auteur? voir cet article du Télégramme

     

  • Rêves de robot, par Sara Varon

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    Une histoire sans texte où on se pose des questions sur la constance de l'amitié. Des dessins pastels, des petits détails rigolos et une fin pas attendue, j'ai passé un bon moment en feuilletant cet album pour les jeunes qui parle aussi aux plus grands! 
    "Un petit chien s'achète un robot en kit et ils deviennent amis. C'est l'été, ils vont à la plage, se baignent et se font sécher au soleil. Mauvais idée : le robot tout rouillé reste coincé. Le chien, tout triste, est obligé de rentrer chez lui quand la nuit tombe, abandonnant son ami. Les mois passent, avec le robot tout seul, enseveli sous la neige, qui rêve d'une vie plus heureuse, et le petit chien qui essaie de se faire d'autres copains, malheureusement éphémères : des canards migrateurs qui s'en vont, un bonhomme de neige qui fond au printemps... Et puis l'été revient... "
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  • Le dernier été de mon enfance, par Shin Takahashi

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    Un bon gros one-shot, une illustration de couverture très belle, des billets élogieux, une "adaptation libre des aventures de Tom Sawyer"...il n'en fallait pas plus pour que je tente le coup!!

    "Haru, une jeune fille à l'enfance malheureuse, revient dans son village aux funérailles de sa mère, mais elle est traitée comme une paria. Un soir, elle assiste avec son ami Taro à un meurtre perpétré par un malfrat du nom d'Odagiri. Ils décident de garder le silence et vont chercher à retrouver le mystérieux trésor que ce dernier a caché".
    Une jeune adulte qui affronte un moment pénible de sa vie, entre le deuil de sa mère, la vacuité de son quotidien, l'ostracisme qu'on lui impose..Haru cherche à retrouver ses émotions d'enfance pour pouvoir enfin tourner la page et démarrer sa vie d'adulte, et c'est lors de cet été extraordinaire qu'elle va y parvenir, aux côtés de jeunes ados encore plein de rêves, de passions et d'idées loufoques, prêts à partir à l'aventure!!!
    J'ai été légèrement trompée par la promesse de Tom Sawyer, parce que si on retrouve certains passages clé, c'est au final plutôt un hommage aux caractères entiers et vivants des héros qu'une véritable réécriture. Et le fait d'avoir fait d'Haru (sorte de "Huck" un peu vagabonde, libre de ses mouvements et sans contrôle parental?) l'héroïne principale change totalement le point de vue. Ceci dit c'est tout de même rafraîchissant!
    On retrouve plein de clins d'oeil au monde du manga dans ce one-shot davantage destiné aux jeunes adultes qu'aux ados selon moi.
    Même si le trait de crayon n'est pas celui que je préfère, même si j'ai quand même mis du temps à me mettre dedans, j'avoue que j'ai été un instant séduite moi aussi par l'aventure, et qu'un moment, comme l'héroïne, j'ai voulu fuir le quotidien à bord d'un radeau pour déterrer un trésor et saisir chaque instant pleinement, comme quand on était petits..
    Un manga initiatique donc, une aventure à découvrir!!

  • Le carnet rouge, par Benjamin Lacombe et Agata Kawa

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    © Seuil jeunesse
    Benjamin Lacombe au texte et Agata Kawa aux pinceaux, c'est une belle équipe qui offre cet album-objet d'art! Un format peu commun, un dos toilé illustré.. Fermé il est déjà beau..mais quand on l'ouvre, c'est un réel bijou!
    Les couleurs parfaites dans cette ambiance vieille Angleterre, les décors floraux ennivrants, les textes manuscrits incrustés dans les illustrations, tout s'accorde avec élégance. Et puis c'est un hommage à la nature, à l'éclosion d'une vocation, à la sensibilité artistique du 19ème qui me plait beaucoup (Préraphaélites, Arts and Crafts, voir Art Nouveau..)...j'ai adoré!!
     
     
    "Le Carnet rouge est une sorte de portait imaginaire du peintre, poète, décorateur et architecte anglais William Morris (1834-1896). Ce récit d’adolescence raconte comment la vie ennuyeuse dans un pensionnat va engendrer le goût de l’observation et du dessin chez un jeune garçon. De nature très sociable et gaie, à 13 ans, William doit quitter sa famille après le décès de son père pour aller vivre et étudier au collège de Marlborough. Là, solitaire et rêveur, le jeune garçon passe le plus clair de son temps à admirer les jardins de l'école. Bientôt la nature dans sa beauté et son foisonnement va l’inspirer : c’est la naissance de sa vocation. "
    ***
    Un seul point faible: trop court, l'album laisse la sensation d'être orphelin, comme quand on nous retire trop vite une délicieuse gourmandise..
     

    En direct du blog d'Agata Kawa, copyright A.Kawa: