
Une princesse rondouillarde, indépendante et terriblement gourmande, un véritable coup de cœur pour cet album aux motifs délicats!
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Une princesse rondouillarde, indépendante et terriblement gourmande, un véritable coup de cœur pour cet album aux motifs délicats!
©Le Livre de poche janvier 2015, Nicolas Barreau
Délicieux roman feel-good; romance pimentée de quiproquos dans la ville lumière des gourmets et des éditeurs
"À Paris, un triste vendredi de novembre. Aurélie, en plein chagrin d’amour, remarque dans une librairie un roman intitulé Le Sourire des femmes. En le feuilletant, stupeur ! : non seulement elle y découvre le nom du restaurant dont elle est propriétaire, mais, de plus, l’héroïne lui ressemble comme deux gouttes d’eau. La lecture passionnée de ce roman lui redonne goût à la vie. Intriguée par tant de coïncidences, elle décide d’entrer en contact avec son auteur. Mais rencontrer le mystérieux Robert Miller par l’intermédiaire de son éditeur s’avère étrangement difficile… Comédie romantique qui peint avec saveur un Paris pittoresque et gourmet, Le Sourire des femmes revisite le nouveau désordre amoureux non sans un soupçon de magie et un zeste d’enchantement."
Ce livre est un petit bijou! Dans une valse entraînante au tempo romantique, on suit deux héros qui s'attirent et s’éloignent, portées par les rebondissements savoureux, les rendez-vous manqués et le chaos irrésistible de l'amour. Non content de nous livrer une comédie romantique moderne, Nicolas Barreau nous cisèle des personnages hautement attachants (et la galerie secondaire n'est pas en reste, comme ce pittoresque agent littéraire anglais au flegme tout britannique). La magie opère partout, dans les couloirs des éditions Opale, ou dans les cuisines de ce charmant restaurant parisien "Le Temps des cerises", dans lequel on souhaiterait tous s'attabler pour rêver paresseusement en profitant des bonnes assiettes et de charmante compagnie.
Pétillant et rythmé, ce livre léger mais touchant et subtil fait énormément de bien. A consommer sans modération, et le sourire promis par le titre sera vôtre!
©Gulf Stream octobre 2014, Johan Heliot
Une anticipation glaçante et terriblement prenante: un futur où les machines prennent le pouvoir dans une dictature écologiste !
C'est le premier volume d'une tétralogie, c'est un roman qu'on ne peut lâcher avant la dernière page et qui joue du suspens. Avec sa couverture très réussie et son intrigue rythmée, ce roman s'adresse aux grands ados mais aussi aux adultes, pour s'effrayer d'un futur technologique qui dérape..
"Pendant les premiers mois de son existence, l’intelligence artificielle s’acquitta parfaitement de sa tâche, obéissante, servile. Dans le même temps, elle observait, analysait, tirait des conclusions. Ordinateurs et téléphones portables lui ouvraient des yeux et des oreilles aux quatre coins du monde. Elle finit par hiérarchiser de nouvelles priorités. Puis elle passa à l’action. Ceci est son histoire et celle des hommes et des femmes qui ont connu l’hiver des machines."
L'humanité a créé une I.A omnipotente qui prend un jour son indépendance et décide de réguler les catastrophes écologiques engendrées par les hommes, en prenant le contrôle total. Dans ces années 2030 hyper-connectées, la moindre machine va alors se retourner contre les hommes. Ils assistent impuissants à la réorganisation des systèmes économiques, des réseaux électriques et de communication, empêchant jusqu'au moindre mouvement de chaque individu. D'abord incrédules, les hommes ne peuvent que plier.
Dans ce piège qui se referme sur l'espèce humaine, on suit le souffle court la survie des membres d'une même famille, disséminés à différents points d'Europe. Entre le grand père survivaliste qui a aménagé un refuge pour ses proches mais qu'une autre échéance rattrape, la fille artiste rebelle à Berlin qui doit protéger un secret, la mère écologiste forcée à devenir la porte-parole de l'I.A, le père habitués des terrains de guerre, et le jeune garçon interne dans un lycée de Paris.
L'écriture de Johan Heliot est truffée de références aux grands noms de la SF, mais aussi à des moments de l'Histoire (la seconde guerre mondiale, les camps, les résistants..).
Une série qui cristallise nos peurs sur l'avenir de la planète et les futurs technologiques. Du cyber punk intelligent et efficace qui fait réfléchir!
Une volonté de son auteur de développer sa propre vision:
Feuilleter des pages: là
L'interview de l'auteur sur ACTUSF
©Pocket jeunesse juin 2014, Rainbow Rowell
Parce que parfois, le plus grand amour naît d'une place dans le bus et de musique partagée...
"1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là."
Je l'ai vu et revu sur de nombreux blogs, ce roman encensé. J'avais mis de côté cette lecture pour mes vacances de noël, et il a enchanté mes heures-d'avant-le-sapin.
Une ambiance vintage délicieuse avec mille références qui nous replongent dans les années 80. Cette émotion qui pique, des souvenirs de cassettes qu'on enregistre et qu'on s'offre, des titres musicaux qui résonnent en nous. Un contexte encore terriblement d'actualité : harcèlement scolaire, violences familiales, des histoires graves vécues par des ados ordinaires. Et deux héros marginaux que la vie va rapprocher. Eléanor la farouche rousse qui résiste avec ses habits dépareillés, ses rondeurs et son intense détermination. Park le métisse mélomane amateur de comics, délicat et protecteur, révolté et fidèle. Ils s'enflamment d'un amour à la fois grave et naïf, peut être trop entier pour durer. L'amour vrai, le beau et douloureux. Bien sûr c'est un roman jeunesse et il reste simple. Ce n'est pas un essai ni un reportage hyper réaliste sur les ados, mais il fait quand même remonter la pendule et nous nous avons à nouveau 16 ans en tournant les pages.
J'ai aimé cette écriture qui touche et émeut sans être mièvre, ces personnages modestes et cabossés par la vie qui s'illuminent quand ils se tiennent la main. On a du mal à accepter que le roman se termine.
Ce n'est pas un hasard si John Green (l'auteur de Nos étoiles contraires, autre magnifique bombe dans la littérature jeunesse) signe l'accroche sur la première de couverture. Ils partagent la plume délicate et puissante des histoires tragiques et merveilleuses.
La playlist du roman proposée par l'auteur
Un extrait du livre? c'est là
La couverture uk:
La blogosphère a déjà largement applaudi ce titre, avec quelques avis plus tièdes aussi.
Voir les avis de Twentythreepeonies, leslecturesdececile, lesmotsdemelo, bricabook, milleetunefrasques, dunebergealautre, danslabibliothequedenoukette, lescarnetsderadicale, plumedecajou, livrement, moncoinlecture, letiroirahistoires, lenvoldepages...
Les fans art sont très nombreux aussi, deviantart en compte énormément.