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Romans jeunesse - Page 136

  • Mystère au chocolat de Didier Herlem

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    "UN DES LIVRES QUI ONT MARQUE VOTRE ENFANCE"

    Je discutais avec une amie un jour, sur ces livres dont on se souvient (ou plutôt, on se souvient des émotions qu'ils ont procuré), et de nous rendre compte qu'on en avait un en commun, un livre tout modeste, tout mignon, mais tellement délicieux...

    J'ai mis du temps à remettre la main dessus; parce qu'il est paru chez deux éditeurs et que je ne reconnaissais pas la première de couverture, parce que d'autres titres proches m'ont embrouillé..mais ma quête gourmande a été récompensée et j'ai pu embarquer à nouveau dans cette intrigue mêlant sable chaud, détective privé, bande d'amis et sucettes artisanales.. MYSTERE AU CHOCOLAT

    mysterechoco1.jpg©Hachette

     

     

     

     

    mysterechoco2.jpg ©Rageot

     

     

     

     

     

    Tom est en vacances d'été avec sa grand-mère à Sainte-Eulalie. Les journées sont rythmées par les sorties à la plage et les jeux avec la bande de copains. Mais en découvrant un jour une grotte bien curieuse, les enfants font la connaissance d'un sympathique couple de confiseurs clandestins poussés à la faillite par le roi de la sucette industrielle, le sombre et sans coeur Piston-Gamelle. Dans un élan joyeux, la bande entame une aventure incroyable: relancer la vente de la vraie sucette artisanale au bon goût traditionnel sur les plages de Sainte-Eulalie. Conseils de guerre et stratégies se mettent en place pour doubler Piston-Gamelle et semer le détective qu'il a envoyé à leurs trousses. Heureusement la grand-mère de Tom est de la partie, les amis sont rusés et les sucreries à l'ancienne n'ont pas dit leur dernier mot sur le sable chaud des vacances estivales...

    Ah, quel plaisir cette histoire! Des frissons avec les rebondissements de la résistance sucrée clandestine, des fous-rires avec l'humour et les jeux de mots (mamie est une spécialiste dans l'art de mélanger les noms, digne du professeur Tournesol) et enfin, l'eau à la bouche avec les odeurs mêlées de soleil écrasant, de sucreries et autres recttes (dont la fameuse des sucettes au chocolat).

    Un polar pour les plus jeunes, un beau souvenir qui reste aux plus grands, des années après...

     

    ET VOUS? UN DES LIVRES QUI ONT MARQUE VOTRE ENFANCE?

    Se tague qui veut...

     

     

     

  • La série Cherub de Robert Muchamore

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    © Castermann

    Cherub n'est pas qu'un livre destiné à nos ados, c'est un univers complet! Je le découvre encore davantage en rédigeant cette note..mais commençons par un rapide résumé:

    "CHERUB est un département secret du MI5 composé d'agents de 10 à 17 ans.
    Ces professionnels rompus à toutes les techniques d'infiltration sont des enfants donc... des espions insoupçonnables !
    POUR RAISON D'ETAT, CES AGENTS N'EXISTENT PAS. "

    Et chaque tome présente donc une mission différente, avec des héros récurrents liés entre eux et tout l'arsenal nécessaire aux histoires du genre...

    cherub.JPG
    Texte en italique et photos issus du site-univers: le Cherub campus!
    J'avais été intriguée par l'idée d'un organisme secret recrutant des ados, par le monde des agents secrets mêlé à l'humour des histoires adolescentes. Le premier tome m'a plu (attrait dela nouveauté) et fonctionne auprès de mes zélèves. Récemment j'ai lu le tome 4. J'y ai retrouvé avec plaisir le héros principal, mais la lecture m'a moins emballée: des propos parfois vulguaires gratuitement, des actions peu crédibles de temps en temps, le style n'est pas parfait... la recette fonctionne quand même et je pense que les ados sollicitent beaucoup cette série. Une bibliothécaire jeunesse m'a confirmé ce succès! Donc je ne m'étonne plus quand je découvre le site Cherub campus ainsi que le dérivé original mais tellement marketing: le RPG -real player game- où l'on doit pouvoir à son tour incarner un des ces jeunes agents (pas eu le temps de tester, amateurs de madeleines...). Est-ce qu'on ne s'éloigne pas un peu de l'édition? C'est un concept novateur, un "pack" qui surfe sur le succès dela série pour proposer des dérivés... ça plait aux ados en tout cas!! 
  • Le coup passa si près que le félidé fit un écart de Louise Rennison

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    georgianicolson.jpg© Gallimard

    D'abord, merci à Véronique pour l'envoi.

    Le journal intime de Georgia Nicolson, j'avais bien essayé une fois, et renoncé devant cette langue si particulière. La maison Gallimard nous parle d'"une invention de langage, un argot original, une langue savoureuse"..j'avoue que moi elle me donne plutôt envie d'avaler un doliprane que de me lancer dans un dialogue..mais c'est un style foisonnant et dynamique, assurément. D'ailleurs je vénère la traductrice qui a dû s'éclater!! 

    Georgia nous dévoile dans ce 9ème tome les péripéties de son quotidien, ses relations d'amouuuuûr et les questions existencielles qui les rythment, telles que: "Mais tu me passerais le coup de grelot en vue du topo commérage?", "Warum tout le monde ne dégoise-t-il pas le grand-britton?" ou encore "Serait-il idoine d'entonner la ritournelle und frapper le tambourin?" .

    C'était peut être pas encore le bon moment pour moi, je n'ai pas pu le lire en entier. J'ai feuilleté en souriant à certains passages, mais l'effort de compréhension n'est pas fuide pour moi et l'intrigue pas vraiment entrainante... Et pour râler davantage encore, je ne retrouve pas dans la couverture le dessin qui caractérisait les autres tomes et qui les identifiaient immédiatement.

    Bref, je reconnais là une originalité certaine, une invention d'écriture même, qui en fait quelque chose unique..mais ça reste assez indigeste pour moi. D'autres ont l'appétit pour ces lignes et c'est tant mieux, je passerai le livre à des amies qui l'ont déjà plébiscité, il sera plus heureux là-bas!!

  • Chevalier B. de Martine Pouchain

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    chevalierb.jpgchez Sarbacane.

    Saxaoul m'avait offert ce roman lors du swap adologie, sur le thème de la nature qu'elle avait judicieusement trouvé pour moi. J'ai mis du temps à parvenir à cette couche de ma PAL, mais ça valait le coup!

    Barnabé est rêveur, un peu gros, il vit dans une famille d'agriculteurs qui ne court pas après la modernité et il est fou amoureux de Rosa, la pin-up du village qui rêve de paillettes et de projecteurs. Ce roman aurait pu être un descriptif pitoyable des boutades et autres moqueries qu'un tel personnage attire, mais il est tout autre et c'est ce qui fait sa force.

    Car Barnabé possède une qualité très rare: il est chevaleresque!! Déterminé, patient, imaginatif, courtois et brave, on va découvrir au fil des pages la vraie chaleur humaine et la force de caractère de ce héros si sympathique. Pour conquérir le coeur de sa dulcinée, Barnabé va réaliser des exploits aux couleurs écologiques, déplacer des montagnes de préjugés, reconstruire son environnement et même recueillir un certain orphelin...

    Le récit prend une tournure entrainante, un vent de changement qui peut facilement conquérir le lecteur. J'ai aimé cette idée des contrastes tradition/modernité, beauté intérieure/beauté apparente, campagne/ville, lenteur/vitesse....Martine Pouchain m'avait habituée à des récits chevaleresques historiques, elle campe ici les mêmes valeurs dans un récit contemporain qui n'est pas que distrayant. J'ai passé un agréable moment et je le recommanderais avec chaleur!!

    A noter: la belle idée de présenter une B.O qui suit avec ce roman dans les premières pages.