Gros coup de cœur de Gammu pour ce beau roman d’aventures !
Deuxième expérience de cette collection Courants Noirs de l’édition Gulf Stream : vraiment ces premières de couverture me séduisent. Elles mettent déjà dans l’ambiance !
Jérôme Noirez propose ici un récit enchâssé où les deux trames s’entrecroisent : un journaliste interviewe June qui raconte son parcours. Mais June n’est pas n’importe quelle jeune fille de 17 ans :
« Californie, 1930. Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité. Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la Desolation Road, la route de la désolation qu’on emprunte un jour et qu’on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante, pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie et la Grande Dépression. »
Une histoire haletante donc à la « Bonnie and Clyde », une plongée dans cette époque dramatique qu’a été la Grande Dépression en Amérique. Mais pas vraiment de description historique ici : des destinées tragiques, du ressenti, des sentiments, ce qui me paraît d’autant plus bouleversant. Ce roman, plutôt destiné aux jeunes adultes, amène aussi une réflexion sur la peine de mort.
Je ne suis pas là d’oublier le nom de cet auteur !