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  • Genesis, par Bernard Beckett

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                              © genesis.jpgGallimard jeunesse (merci à Véronique pour l'envoi)

     Certains livres demandent à être lus dans le calme, sans être dérangés, avec détermination (voire du stoicisme), pour éclairer une complexité aussi grande que leur pouvoir d'attraction...roman mêlant philosophie et science-fiction, GENESIS est de ceux-là.

    ...De ces romans qui paraissent trop énormes et trop ardus au premier abord (j'ai failli décrocher, je l'avais abordé le soir sans énergie et sans patience), et qui se révèlent peu à peu passionnants et surprenants. A la fin de cette lecture qui se mérite comme un dialogue socratique aux accents Asimoviens, le lecteur ne sort pas indemne (et je suis fière d'avoir eu le courage de m'y remettre, parce que c'est une vraie expérience, même si j'ai du vraiment m'accrocher au début!).

    "Afin d'entrer à l'Académie, Anax se soumet à l'examen devant un jury de trois examinateurs qui évalue sa connaissance de la vie d'Adam Forbes (2058-2077), qui vécut quelques décennies auparavant, sous la République de Platon. Cet interrogatoire révèle comment un prototype d'androïde à l'intelligence humaine a été créé et évolue au contact de l'homme."
    Juste un examen, pendant tout le roman. Juste un dialogue entre Anaximandre et ses examinateurs. Mais le lecteur est pris à partie dans la réflexion qui prend forme, il vit l'examen par procuration, et la révélation finale achève de nous souffler.
    Pas pour les plus jeunes, assurément, et pas pour les soirs de fatigue...mais à tester, sans aucun doute!
  • Lottie Biggs n'est presque pas conglée, par Hayley Long

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     © Albin Michel, coll. "Bliss"

    D'abord, la couverture attire l'oeil (c'est fait pour et ça fonctionne, le trait de Pénélope Bagieu fédère..) et on pense à une bluette adolescente acidulée voire dégoulinante de guimauve..

    Les premiers chapitres donnent raison à cette première impression: et de quelle couleur dois-je me teinter les cheveux? et est-ce-que c'est moi qu'il regarde par la vitrine? Miettes de vie très stéréotypées d'une ado de 15 ans avec une fascination pour les colorations, un job dans un magasin de chaussures, une manie de gribouiller dans les marges et un devoir à rédiger et qui parle d'elle. Plus que ça, c'est une jeune fille capable de voir la vie en rose (ou "pourpre flamboyant", ou "prune ardente"), mais aussi d'avoir le moral plus bas que terre...

    Et là : changement de police (argh, quelle torture pour les yeux!! heureusement que ça ne dure qu'un temps..), pour mieux nous faire comprendre que la vie de notre héroïne change. Elle perd ses repères, se découvre cleptomane, se coupe du monde...

    ENFIN on arrive au coeur du sujet: la dépression et les troubles psychologiques chez les ados. Mais après avoir supporté un début plutôt insipide j'aurais aimé davantage de matière! Ici c'est trop vite survolé, trop vite résolu, je suis déçue! (peut être parce que j'ai travaillé en centre de psychiatrie adolescents..). Pourtant c'était une belle idée, et le rapport mère-fille semblait être réaliste, sensible et juste..

     Au moins ça a le mérite d'exister et d'aborder le sujet!! Peut être qu'on n'a pas voulu effrayer le jeune lectorat...

    Clarabel en avait parlé et a été nettement plus emballée que moi!

  • Butterfly in the air, de Pocket Chocolate

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     Editions Xiao Pan

    La couverture de ce manga détonnait dans cette bibliothèque si triste et vide, sur mon lieu de vacances. Je me rapproche, et découvre avec plaisir que ce manga est ENTIEREMENT EN COULEURS!! Ni une, ni deux, je m'empare dudit manga qui promettait beaucoup...

    Intrigue simple mais pas fatiguante et facile à suivre: Zhong Xiaohui est une jeune femme pétillante, qui porte un joli tatouage de papillon à la cheville. Sa mère tombe gravement malade et elle ne peut réunir les fonds pour la soigner. Mais le destin s'active et lui fait croiser le chemin du jeune, riche et beau (tant qu'à faire) directeur de l'hopital qui lui propose de couvrir les frais d'hospitalisation, et lui demande en échange de travailler pour lui...

    S'enchainent alors élans du coeur, secrets de famille, trahisons déchirantes, destinées inévitables et surtout...beaucoup beaucoup de romantisme...

    Alors certes, il y a de la guimauve  des papillons dans l'air et des étoiles dans les yeux de l'héroïne, il y a parfois des retournements de situation aussi subtils qu'un sumo en pleine charge et j'ai été un peu déçue par quelques traits de dessin ici ou là.

    Mais les couleurs sont superbes, les papillons et les destins tragico-romantiques sont parfois bien agréables (surtout en vacances) et en plus, tout ça ne tient qu'en quatre tomes.

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     © Xiao Pan

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  • Au revoir, maître Bottero...

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    Pierre Bottero vient de nous quitter.

    J'aurais tellement aimé le revoir au salon de Montreuil! Je me souviens avec chaleur de nos rencontres et nos discussions.

    Je suis triste aujourd'hui et le monde de l'imaginaire lui aussi a le coeur lourd. Merci pour tout, Pierre.

    dedicace.JPG

     

    ""Flamme intérieure

    qui illumine

    et protège"

    Ellana, L'envol p28