En direct du blog d'Agata Kawa, copyright A.Kawa:
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© Seuil jeunesseBenjamin Lacombe au texte et Agata Kawa aux pinceaux, c'est une belle équipe qui offre cet album-objet d'art! Un format peu commun, un dos toilé illustré.. Fermé il est déjà beau..mais quand on l'ouvre, c'est un réel bijou!Les couleurs parfaites dans cette ambiance vieille Angleterre, les décors floraux ennivrants, les textes manuscrits incrustés dans les illustrations, tout s'accorde avec élégance. Et puis c'est un hommage à la nature, à l'éclosion d'une vocation, à la sensibilité artistique du 19ème qui me plait beaucoup (Préraphaélites, Arts and Crafts, voir Art Nouveau..)...j'ai adoré!!"Le Carnet rouge est une sorte de portait imaginaire du peintre, poète, décorateur et architecte anglais William Morris (1834-1896). Ce récit d’adolescence raconte comment la vie ennuyeuse dans un pensionnat va engendrer le goût de l’observation et du dessin chez un jeune garçon. De nature très sociable et gaie, à 13 ans, William doit quitter sa famille après le décès de son père pour aller vivre et étudier au collège de Marlborough. Là, solitaire et rêveur, le jeune garçon passe le plus clair de son temps à admirer les jardins de l'école. Bientôt la nature dans sa beauté et son foisonnement va l’inspirer : c’est la naissance de sa vocation. "***Un seul point faible: trop court, l'album laisse la sensation d'être orphelin, comme quand on nous retire trop vite une délicieuse gourmandise..
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Lord of burgers*** T.1, par Arleston et Alwett
© GlénatIls sont six à s'être mis le cerveau en ébullition et des couleurs plein les doigts pour créer cette BD (moyen format) loufoque et superbe à la fois, hommage multiforme à la grande cuisine, au Japon, aux liens familiaux etc...***Arleston, Alwett, Barbucci, Balak, Zimra, Andry; grosse équipe pour un concentré énergique d'idées géniales, de couleurs épatantes, de provoc et de moments plus dramatiques, de surprises et de recettes. Le cocktail est novateur et très très réussi!!***Un père grand chef étoilé au fort caractère décède mystérieusement en laissant derrière lui un établissement de luxe à faire tourner et une montagne de dettes. Des héritiers pour reprendre le flambeau? Oui, deux enfants, mais... Arthur s'était brouillé avec son père et travaillait chez Fast-Do, Ambre s'apprêtait à étudier l'art du sabre au Japon. Pas vraiment qualifiés ni motivés, donc. Malgré leur bonne volonté et leur énergie débordante les employés les quittent à la pelle, les banques ne les lâchent plus, il ne manquerait plus qu'une visite d'un critique gastronomique...qui justement débarque!!***Je deviens Alwett-addict depuis le début des collections Strawberry et Blackberry qu'elle dirige chez Soleil, et je garde le sourire conquis cette fois aussi!Je voudrais ne vivre que dans un monde colorié par Barbucci depuis plusieurs années déjà et là aussi le maître est au rdz-vs! (il sera aux dessins de l'album 2 déjà en préparation, voir là )Alors forcément, je demande un second service de Lord Of Burgers***, garçon! -
un bonheur insoupçonnable, par Gila Lustiger
© StockParfois je note des livres appréciés par d'autres blogueurs, parfois je les achète..et parfois je tombe sur une pépite, et là je suis heureuse de faire partie de la blogosphère!!! C'est le cas pour "Un bonheur insoupçonnable", c'est une de mes madeleines du moment, un livre dont j'ai redouté d'atteindre la dernière page parce que je passais un trop bon moment. Et que dire des ces illustrations qui égayent tout le texte et campent une ambiance poétique et chaleureuse?***Il y a M.Grinberg, écrivain, un peu ermite. Il y a sa chienne qui voit toujours la vie du bon côté, surtout si c'est l'heure de la pâtée. Il y a Mirabella, sa femme de ménage, fidèle rayon de soleil qui aimerait qu'il la regarde un peu plus. Il y a une ribambelle d'enfants, avec leurs sourires vrais, leurs questions folles , leurs terribles chagrins.. Et tout ce petit monde se croise, interagit et se rend la vie plus douce.Les chapitres nous emportent dans tous les sens, d'une citation philosophique à une recette, d'un livre magique à un deuil douloureux, de notes pétillantes en fin de chapitres à des réflexions philosophiques sérieuses et légères à la fois, c'est génial!Les images sont des bonbons à laisser fondre, le site de la talentueuse Emma Tissier est là***Alors merci pour l'idée à tous ceux et celles qui en ont fait des billets et si le mien peut encore faire partager ce livre magnifique, alors je serais bien contente!! -
Beautiful Dead T.1: Jonas, par Eden Maguire
© FlammarionAprès avoir lu ce livre qui sortira début juin, au moins je saurais quoi répondre à l'inévitable question: "Mdaâme, vous z'avez quoi du style "Twilight" siouplait? ...""Quatre adolescents sont morts en un an à Ellerton High : Jonas, Arizona, Summer et Phoenix. Darina, la petite amie de celui-ci, le voit apparaîre, magnifique et irréel, pour lui demander de l'aide. Ni vivants ni tout à fait morts, les quatre garçons, devenus membres des Beautiful Dead, des anges, ont été ramenés sur Terre pour comprendre pourquoi et comment ils sont décédés..."
Une lignée "Bella and Edward" évidente donc, mais ici les vampires sont plutôt des anges ou des morts-vivants (plusieurs appellations se croisent et nous embrouillent un peu), des âmes damnées en tout cas, qui ont un an pour éclaircir le mystère de leur mort. Ce sont les "beautiful dead" (et on gardera la V.O en français parce que le "défunts magnifiques" choisi dans un premier temps fait vraiment flop...). Ils sont guidés par un suzerain nommé Hunter, possèdent plusieurs dons et effacent la mémoire de ceux qui croisent leur route afin de garder leur existence secrète. Mais bien sûr, Darina va résister à leurs pouvoirs pour revoir celui qu'elle aime et se rangera à leurs côtés pour découvrir la vérité...
Je suis assez fan de la série "Ghost Whisperer" (surtout pour le personnage principal mais pas que..) et l'intrigue ne me déplait donc pas au départ. Mais il y a ces petites imperfections de scénario, cette formule très connue qui n'est pas vraiment renouvelée, ce manque de surprise, ces élans mélodramatiques assez guimauve...bref, la magie n'a pas opéré sur moi et je ne meurs pas d'envie de lire la suite.
Ceci dit, je suis à peu près sûre que mes zélèves seraient fans, parce qu'il est beau comme un dieu, fort comme un turc et qu'elle l'aime plus que tout, pour toujours et à jamais...si Robert P. a une place dans son agenda, il n'aura qu'à réutiliser la même coupe de cheveux, ça devrait faire l'affaire pour celui-ci aussi..