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Romans jeunesse - Page 102

  • Le journal de Peter, Sébastien Perez et Martin Maniez

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    ©Milan jeunesse oct 2009, Sébastien Perez et Martin Maniez

     Magnifique livre-objet pour cette réécriture

    du mythe magique de Peter Pan!

    Londres, fin 19ème, Peter est un orphelin qui souffre d'amnésie. Pour combattre la tristesse de son existence, il écrit dans un journal, s'adressant à sa mère qu'il désire plus que tout au monde retrouver. Suivant une piste, il embarque ses compagnons d'infortune dans cette quête, qui va bientôt se peupler de pirates et d'indiens, de fées et d'enfants perdus...


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    ©Milan jeunesse oct 2009, Sébastien Perez et Martin Maniez

    Histoire secrète de Peter Pan, journal illustré de cartes, photos, plans, lettres et autres merveilles de papier, ce journal est un bijou de délicatesse et d'imagination. Les deux compères à la création de ce livre deviennent ici virtuoses.

    Une belle réécriture du (début du) mythe de l'enfant qui ne voulait jamais grandir!!

    ©Milan jeunesse oct 2009, Sébastien Perez et Martin Maniez


    ITW Sébastien Pérez - Le journal de Peter par LesHistoiresSansFin


    ©Milan jeunesse oct 2009, Sébastien Perez et Martin Maniez


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  • N-H, par Stéphane Tamaillon

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    science-fiction

    ©Oskar mars 2013, Stéphane Tamaillon

    Court récit de SF sur les "Non Humains", qui m'a laissée sur ma faim...

    "L’an 2302 de l’ancienne ère humaine. Méhy s’apprête à rejoindre illégalement la cité-planète de Polis conçue deux cents ans plus tôt par des rescapés de la Terre. Le voyage n’est pas sans risque : les clandestins sont traqués sans relâche par les Hordes obscures, de terrifiants mutants aux ordres du dictateur de Polis, le général Kasp. À son arrivée, Méhy ne doit le salut qu’à un petit groupe d’adolescents rebelles... dont Lucia, la propre fille du général Kasp. Mais celle-ci est bientôt arrêtée. Méhy et ses amis réussiront-ils à sauver Lucia et à rendre la liberté au peuple de Polis ?"

    J'AI AIME: le format pratique et plutôt court de cette collection qui cible les jeunes lecteurs et les autres (humour de la tranche d'âge recommandée de cette collection qui rappelle celle des albums Tintin). le genre SF et la trame classique mais efficace. les thématiques de la discrimination et de la résistance.

    J'AI MOINS AIME: des passages de violence assez mal justifiés qui surprennent le lecteur (beaucoup de morts, des relations père-enfant d'une froideur et gravité extrêmes...). Une moralité floue (pas que je sois contre, mais je ne la vois pas justifiée ici). Une illustration de couverture qui ne colle pas vraiment avec le contenu, et un titre dont il faut presque  soi-même interpréter la signification...

    Une impression de bonne idée générale qui mériterait d'être davantage développée (la contrainte du format a peut être provoqué des coupures radicales)...frustrant pour le lecteur.

    En résumé, une lecture un peu décevante, d'autant plus que j'ai aimé d'autres titres de cette collection...vivement d'autres avis plus positifs que le mien!

    le blog de Stéphane Tamaillon est à visiter

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  • Birth marked tome1: rebelle, par Caragh M.O'Brien

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    ©Le livre de poche jeunesse janv.2013 / Caragh O'Brien

    Dystopie post-apocalyptique, saga aux couleurs de la liberté, des liens familiaux et du courage

    Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code.

    Je n'ai entamé cette saga qu'à sa sortie en poche. Je suis assez friande de ces univers dystopiques dans lesquels des héros idéalistes, rebelles et courageux (tant qu'à faire) se battent pour de grands idéaux. De la SF épique aux accents romantiques, un mélange souvent réussi.

    Ici décor et intrigue sont efficaces: un désert écrasé de soleil dans lequel a été bâtie une forteresse. Il y a les privilégiés qui vivent dedans, et ceux qui les servent, de l'autre côté des remparts. Dans cet univers brûlant, c'est la tradition de fournir à ceux de l'Enclave des bébés nés à l'extérieur, et personne ne se pose la question de savoir pourquoi. Pas de temps pour penser quand on doit survivre, surveillés en permanence.

    Gaia vit humblement mais entourée de l'affection des siens. Quand ses parents disparaissent mystérieusement, ne laissant derrière eux que ce fameux ruban codé, la jeune fille n'aura d'autre choix que d'ouvrir les yeux, de chercher à savoir, de pénétrer à l'intérieur de la forteresse pour y trouver des réponses. Que sont devenus ses parents et ces bébés donnés à l'Enclave? Pourquoi les taches de naissance laissés par sa mère sur les nouveaux-nés intéressent-elles certaines personnes? Réflexion éthique, questionnements scientifiques, rebondissements et romance font bon ménage dans ce premier tome.

     

    En cliquant sur la première illustration, suivez l'histoire de la création des couvertures de cette saga, puis jetez un oeil sur d'autres versions étrangères, dont Galleane parle très bien sur son blog:

     

    Le site de Caragh O'Brien , à visiter


    La trilogie est d'abord parue chez Mango.


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  • Norlande, par Jérôme Leroy

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    ©Syros mars 2013, Jérôme Leroy

    Transposition de la tragédie d'Utoya en Norvège, ou le récit bouleversant d'une jeune rescapée..

    "Dans un pays de Scandinavie qui ressemble presque trait pour trait à la Norvège, la jeune Clara Pitiksen est en convalescence depuis huit mois à la clinique de la Reine-Astrid, retirée tout au fond d’elle-même, de ce qu’il reste d’elle-même. Dans une longue lettre adressée à Émilie, sa correspondante française, elle raconte et se raconte par petites touches, avec une infinie pudeur, donnant à entrevoir comment l’horreur absolue a pu naître en Norlande, ce pays de contes de fées..."

    Jérôme Leroy est un ancien prof, romancier, et surtout chroniqueur-causeur engagé. Il a choisi ici d'évoquer le drame de juillet 2011 sur l'île d'Utoya en le transposant dans un pays scandinave imaginaire et en inventant des personnages, tout en conservant une majorité d'éléments réels (histoire et politique similaire à celle de la Norvège,etc...)

    En donnant à Clara la parole dans une lettre, en lui attribuant un engagement politique et une ancienne histoire avec le tueur, l'auteur tisse une intrigue particulière: on apprend qu'elle  a échappé à un attentat, qu'elle était proche d'autres victimes, on veut comprendre ce qui s'est passé, connaître le déroulement de l'événement, savoir comment le tueur s'est servi d'elle, ce qu'il est advenu de sa famille et de ses amis... Clara est d'abord enfermée dans son traumatisme, et va révéler ses souvenirs au compte-gouttes, instaurant un suspens certain, jusqu'à un récit-reportage criant de vérité. Se dessinent comme dans un roman noir l'ambiance, l'engrenage et l'horreur d'un acte qui a réellement ébranlé la communauté internationale.

    Ce roman prenant au format très court fait réfléchir à la liberté individuelle, à la responsabilité collective, aux sentiments patriotiques et aux extrêmes dangereux... Le récit est effrayant de vérité, éclairé par un épilogue développant les faits réels qui ont inspiré l'histoire. Pour les plus grands des ados et les adultes.

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