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La vie étonnante d'Ellis Spencer, Justine Augier

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Une dystopie jeunesse au petit goût de trop peu...

Ces romans d'anticipation jeunesse "anti-utopiques" ou "dystopiques", ceux qui dénoncent des sociétés futures à priori parfaites mais aux sombres coulisses, elles ont le vent en poupe dans les rayons jeunesse depuis plusieurs années. Leurs héros se battent contre le système au nom de la liberté. D'Hunger Games à Divergente, en passant par Le Passeur (mon livre chouchou) ou Méto, leurs histoires ont souvent besoin de plusieurs tomes pour se développer.

J'étais donc intriguée par "La vie étonnante d'Ellis Spencer" au format si léger.

"Dans un futur terrifiant voué au culte de la performance et du contrôle absolu des individus, des jeunes gens en appellent à l’esprit de résistance. Dans ce pays-là et ce futur-là, en Naol, le rêve et le doute sont prohibés, le rendement est le mot d’ordre et les habitants vantent les bienfaits de l’hyperactivité. Tous, sauf Ellis Spencer. Discrète, chétive et étourdie,
Ellis est le strict opposé de ses deux frères, Allan et Richard, de vrais enfants “modèles”. La jeune fille est donc un grand sujet d’inquiétude pour ses parents qui la placent dans une école spéciale pour enfants à problèmes, l’Académie. L’occasion pour Ellis de comprendre qu’elle n’est pas si seule à être marginale... Un autre élève, Peter, clairement en opposition avec la discipline nationale, attire son attention et la convainc progressivement d’intégrer un réseau de résistance ultrasecret. L’objectif de cette organisation : résister pour avoir le droit de ne pas porter des puces électroniques, ni de travailler jusqu’à la fin de sa vie… D’abord effrayée par ce réseau clandestin, Ellis comprend vite qu’elle tient là une chance inespérée de pouvoir être elle-même et s’engage dans cette lutte."

Le bilan de cette lecture? Une impression de trop peu, une déception de personnages secondaires prometteurs à peine esquissés, une vision de la société trop étroite et concise. Et une fin, comment dire, j'ai même douté un moment qu'il y en ait une, quand je voyais qu'il ne me restait que quelques pages et que la conclusion ne s'amorçait pas. Presque bâclée, très frustrante parce que j'aurais vraiment aimé une apothéose plus construite, plus riche.

D'un côté, le format court permettra à certains lecteurs frileux devant les gros volumes de mettre le pied en dystopie. Et l'intrigue a quand même le temps d'évoquer intelligemment les notions de différences, de tolérance et de liberté individuelle. D'un autre côté, et comme je le pensais en intro. de ce billet, les anti-utopies de ce genre ont vraiment besoin d'un solide développement pour être crédibles et prenants.

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Commentaires

  • C'est vrai ,donc je pense que c'est en effet destiné aux lecteurs pressés ,pour lire dans une salle d'attente ou pour ceux qui ont des difficultés à lire.

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